vendredi 18 décembre 2009

Des nouvelles...

http://ronhin.blogspot.com/2008/05/un-monde-dangereux.html

il y a de nouveaux commentaires sur ce message assez ancien mais ne perdant pas de sa valeur au niveau actualité.



Oui, bon, vous aurez compris que c'est un moyen de vous tenir par ici malgré mon silence long. Sachez juste que j'ai pas mal de problèmes familiaux qui me font perdre du temps et de l'inspiration, je reprendrai donc mon histoire dès que ce sera régler.

mercredi 7 octobre 2009

concours Rose



bon, un petit concours, auquel je participe du blog d'une amie à moi, je vais me marrer à ressusciter mon "monsieur sécurité" en le mettant au gout du concours... ceux qui connaissent savent à quoi s'attendre, les autres devront attendre que j'ai fini :p

mardi 8 septembre 2009

Voyage dans le temps.

Ce weekend était placé sous le signe du médiéval, plus précisément sous le signe des viking. J'ai été invité, à la dernière minute, à une sorte de fête, un regroupement de personne aimant se retrouver en diverses occasion, principalement des reconstitutions médiévales. Bon, je suis pas sur de me faire comprendre mais au moins j'ai coucher sur pc chaque idée me passant dans la tête. Je me suis bien plu là-bas, les gens y sont sympathiques et l'ambiance est terrible. Sur les photos vous me voyez une fois rentré pour la première, au camp à aider Awena à préparer un met spécial avec de l'amande, du pain et du miel pour la deuxième et regarder un faux mort dû à un gros délire pour la troisième.

mercredi 26 août 2009

Humour

J'ai lu récemment quelques phrases ou blagues bien marrantes (en mon sens z'êtes pas obligés de trouver ça drôle) je vous les fait partager.

"Placer votre main sur un poêle une minute et ça vous semble durer une heure. Asseyez vous auprès d'une jolie fille (ou d'un joli garçon) et ça vous semble durer une minute. C'est ça la relativité. Phrase d'albert Einstein."

"Le mari parfait est celui que toutes les amies de sa femme lui envient, sans parvenir à le lui enlever. Phrase de Pierre Desproges."

"L'homme a découvert les armes et il a inventé la chasse.
La femme a découvert la chasse et elle a inventé les fourrures.

L'homme a découvert les couleurs et il a inventé la peinture.
La femme a découvert la peinture et elle a inventé le maquillage.

L'homme a découvert les mots et il a inventé la conversation.
La femme a découvert la conversation et elle a inventé le bavardage.

L'homme a découvert le jeu et il a inventé les cartes.
La femme a découvert les cartes et elle a inventé la sorcellerie.

L'homme a découvert l'agriculture et il a inventé la nourriture.
La femme a découvert la nourriture et elle a inventé le régime.

L'homme a découvert l'amitié et il a inventé l'amour.
La femme a découvert l'amour et elle a inventé le mariage.

L'homme a découvert les femmes et il a inventé le sexe.
La femme a découvert le sexe et elle a inventé les migraines.

L'homme a découvert l'échange et il a inventé l'argent.
La femme a découvert l'argent et c'est là que tout est parti de travers..."

"David Benamou est en voiture à Paris. Il cherche depuis un certain temps une place pour se garer. Il a un rendez-vous important mais il ne trouve aucun place de parking! Désespéré, il regarde le ciel et implore:

'Mon Dieu, si vous me trouvez une place de parking, je vous promets de respecter Yom-Kippour et toutes les fêtes juies...'

Alors, une place se libère juste devant lui ! David lève les yeux au ciel et dit:

'Cherchez pas mon Dieu, j'ai trouvé!'"

dimanche 9 août 2009

Entrainement à la description

Mon plus gros problème est un manque de description, donc, je me suis essayé à une description pure, dites moi ce que vous en penser et n'oubliez pas que je suis toujours preneur de conseils en tout genre.

Par moment, quand j'ai besoin de m'évader ou le soir en remplacement des souvenirs de mes rêves, j'imagine un paysage.

Imaginez une immense prairie constituée d'herbe fraiche, dénuée de toute plante dite mauvaise. Un petit sentier de terre serpente sur cette prairie, empruntons le afin que je vous fasse la visite guidée du lieu. La première étape est ce magnifique cerisier en fleur plus haut et large que la normale. Ses fleurs magnifiques aux teintes roses sont si nombreuses qu'elles semblent remplacer toute feuille de cet arbre. Quelques pas plus loin, un petit pont de bois sculpté à la mode japonaise enjambe un petit ruisseau semblant venir d'un monde idéal car l'eau qui y coule est bleue, claire et potable. Continuant de nous offrir un paysage de plus en plus merveilleux, le petit sentier nous mène ensuite à travers un petit bois dont les arbres quelqu'ils soient sont fleuris de fleurs diverses et variées mais dans un ensemble harmonieux et magnifique. Après quelques minutes à suivre ce passage majestueusement beau, le sentier s'arrête nous offrant une dernière vue grandiose: un petit lac d'eau pure stagne là, attirant des animaux aussi fantastiques que beau. Là, un animal marin aux milles couleurs, là un animal terrestre dont le pelage donne l'impression qu'il dégage une aura jaune, là un animal volant semblant laisser derrière lui un arc en ciel s'envole vers ce ciel bleu parsemé de quelques nuages blanc...

mercredi 5 août 2009

Quelques règles d'orthographes...

... données par un calendrier!



- commencez toujours vos phrases par une majuscule et n'omettez pas le point final

- évitez les, virgules superflues.

- seuls les noms propres doivent commencer par une Majuscule.

- un verbe dans chaque phrase.

- n'utilisez pas de termes en abrég.

- relisez pour vérifier que n'avez pas oublié mot.

- Est pansé aussi aux conjugaisons et à la grammaire.



Personnellement, je me suis tordu de rire en lisant cela.


(oui ceci est un message pour signaler que je vis encore, je continue à écrire mais beaucoup sur papier, quand je serais en manque d'inspiration, je les taperai sur pc, à la prochaine ;) )

dimanche 10 mai 2009

Atlantide ou Utopia?



Premier message de cette série.

On continue la série avec un mois d'écart et voici maintenant un dessin d'Onii.

Il y a bien des années, une cité fut engloutie par les eaux faisant disparaître ainsi toute une civilisation. Cette cité, vous la connaissez tous. Beaucoup pensent que ce n'est qu'une légende, d'autres pensent que cette cité n'est issue que de l'imagination de tel ou tel penseur d'une époque oubliée de nos jours. En plus de tous ces gens, certains pensent tout de même que cette cité existe, qu'elle renferme des données permettant de faire des progrès énorme dans des domaines tels que la médecine, l'agriculture et l'élevage, et bien d'autres domaines divers et variés.

Parmi ces personnes croyant au bien fondé de cette "légende", un chercheur inventa une bien étrange machine capable de résister à des pressions sous marines semblable à la pression supposée au niveau du centre du globe. La première tâche de cette machine allait être de trouver l'Atlantide en sachant bien qu'il ne faudrait de toute façon pas aller au centre du globe pour cela.

Le jour où l'expédition partit, il faisait beau. Le soleil brillait haut dans le ciel, les oiseaux chantaient, les enfants jouaient, le ciel bleuait. A son bord, la machine comptait trois membres éminents de la Fédération des Penseurs de la Terre (F.P.T.), une organisation fondée dans l'espoir d'améliorer les techniques de recherches et surtout la vitesse des recherches tout domaines confondus. Ces trois membres étaient respectivement historien, scientifique et ingénieur. En s'enfonçant dans l'eau les occupant du submersible purent voir la vie sous-marine, paisible et magnifique. Dans cette eau bleue nageaient des poissons de diverses couleurs et de diverses tailles. La flore aussi participait à la beauté de cette partie du monde de par ses formes, ses couleurs et ses tailles variées. Plus ils descendaient, plus cette beauté laissait place à une prestance énorme, une nouveauté intriguante, un inconnu attirant. Des créatures gigantesques, impressionantes, majestueuses, passaient près du sous-marin. Ces créatures étaient étranges, d'un genre encore inconnu sur Terre. Les trois hommes en restaient "béha" d'admiration. Ils seraient bien resté des semaines entières pour étudier ces nouvelles espèces mais ce qu'ils devaient découvrir était plus important encore.

Cela faisait maintenant deux jours que le submersible descendait, ils allaient bientôt atteindre le niveau de la croûte terrestre. C'est alors qu'ils furent ébahi. Devant eux s'ouvrait une sorte de bulle d'air géante englobant une ville comme on aurait pu en voir dans des films de sciences fictions avec des voitures volantes. Ils furent happés par la bulle d'air et se mirent presqu'aussitôt à rassembler des informations susceptibles d'être utiles pour la Terre.

Quand ils estimèrent avoir rassemblé assez d'informations pour ce premier voyage, ils étaient restés deux mois à Atlantide. Ils retournèrent sur Terre et, quelle ne fut pas leur surprise, le monde était visiblement dévasté, ravagé par la guerre, dénué de toute nature. Les trois hommes étaient si attéré que c'est d'un commun concert qu'il retournèrent à Atlantide en lui donnant le nom d'Utopia.

De nos jours ces deux noms sont connus, alors même que la technologie qu'ils avaient était largement supérieure à la notre. Cela veut il dire que nous avons régressé? Ou était ce avant le moment où, selon la religion catholique, dieu noya le monde parce que la méchanceté et la bétise humaine lui firent peur? Peut être ne le saurons nous jamais mais il est a espéré que jamais nous n'aurons à vivre la fin de mon récit...

Je précise que je suis toujours en attente de mon professeur pour savoir quels points améliorer, ce qui explique ces longues attentes.

samedi 28 mars 2009

Sorcière !

Premier message de cette série.


Ou encore cette histoire s'inspirant de ce dessin d'Azar (encore et toujours lui)

Jeune fille, Nadya découvrit qu’elle savait utiliser la magie. Toute heureuse de cette découverte, elle le déclara fièrement à ses parents. Son père engueula immédiatement sa mère sans que la jeune Nadya n’en comprenne la raison. Nadya fut également punie et son père lui interdit toute utilisation de la magie sous peine de représailles terribles.

Nadya a grandi, elle a maintenant un âge lui permettant de vivre seule mais elle est toujours chez ses parents. Vivant dans la peur depuis le jour où elle a annoncé être une magicienne, une sorcière comme son père disait. Elle a apprit depuis que sa mère était elle-même magicienne. Pourtant son père a toujours haï les sorcières, et il a toujours su que sa femme en était. Le mystère étant de savoir pourquoi, ce chasseur de sorcière en avait épouser une.

« Parce que je ne correspond pas à l’image qu’il se faisait des sorcières. », lui expliqua sa mère un jour.

Mais alors pourquoi cette haine ne s’était elle pas calmée avec le temps ? Pourquoi avait il continué à refuser de croire qu’il n’y avait pas que sa femme qui était différente ? Personne ne saura probablement jamais pourquoi. Une chose cependant était certaine : c’était cette haine qui avait fait de sa fille ce qu’elle était devenue.

Elle était devenue la sorcière type que son père haïssait, une meurtrière. En s’entraînant à maîtriser ses pouvoirs, elle lança une boule de feu vers la porte de sa chambre qui en avait connue des pires. Son père ouvrit la porte et se prit la boule de feu de plein fouet, mourrant sur le coup.

Nadya se mit à hurler, hurler aussi fort que ses cordes vocales le lui permettaient. Elle venait de commettre un acte terrible qui, étrangement, la soulageait également. Son père qui l’opprimait presque n’était plus, elle devenait dès lors libre de se servir de ses pouvoirs.

On suppose que c’est à ce moment qu’elle perdit la raison et se mit à attaquer les gens sans raison aucune. Depuis ce jour, le monde souffre régulièrement des incursions meurtrières de cette sorcière pleurant à chaque mort qu’elle fait…

Un peuple trompé


Premier message de cette série.

Cette histoire inspirée de ce dessin d'Azar (encore lui).

Dans un royaume lointain, une jeune femme est en passe de devenir la reine. Cette jeune fille n’a aucun lien avec la famille royale actuelle, elle est une simple roturière dont le prince héritier est tombé amoureux. Allant contre l’avis de sa famille et du peuple, il décida de se marier avec. Cette idylle qu’ils vivaient convenait parfaitement au prince qui ne se soucia plus de ce que les autres pouvaient dire ou penser sur leur mariage.

Quelques années après leur mariage, le prince devenu roi fut tué au cours d’une embuscade tendue par des brigands. Et l’on raconta que la reine avait été l’organisatrice de ce meurtre. Faute de preuve, elle fut laissée tranquille et put continuer à régner. Ce qu’elle fit d’ailleurs avec une grande sagesse, mais le peuple refusait de l’adorer, il était persuadé que c’était une meurtrière.

C’est alors qu’un grand incendie ravagea le royaume. « C’est la faute de la reine ! », disaient les uns. « Il faut éliminer cette meurtrière ! », disaient les autres. Il était donc devenu invivable pour la reine dans son propre pays et pourtant elle continuait de l’administrer en y mettant tout son cœur. Et lorsque la foule vint à sa porte, elle sortit tranquillement, en marchant. Elle se dirigea vers une colline proche et s’arrêta à son sommet. Là elle s’adressa à ses sujets qui lui laissèrent ce dernier discours.

« Mes chers sujets, mes amis, mes enfants… Vous êtes tous en colère contre moi alors que le véritable ennemi est ailleurs. Si vous souhaitez tant ma mort, si vous souhaitez ma mort au point de ne pas chercher à sauver vos maisons, tuez moi sur le champ. Je vous en supplie, pour le roi, pour moi, pour vous, sauvez vos maisons qui brûlent, réparez les dommages et faites le tous ensemble. Éliminez les ennemis qui ont essayé de faire de ce pays un grand tas de cendre et votre roi, qui veille sur vous de là où il est, sera fier de vous. »

Elle s’agenouilla ensuite, prête à mourir si c’était ce que le peuple décidait. Mais alors un cri d’enfant déchira le silence généré par le discours de la reine, un cri qui venait d’un bâtiment en flamme. Tous restaient là, pétrifié par ce qui se déroulait presque devant leurs yeux, ils restaient là, interdits. La reine passa alors au milieu de la foule et pénétra dans le bâtiment aux prises des flammes. Le peuple retint son souffle, le temps sembla se rallonger, les secondes ne passaient plus, la reine faisait quelque chose que le peuple n’aurait jamais pu imaginer, elle tentait de sauver une vie au mépris de la sienne.

Lorsqu’elle sortit du bâtiment, elle tenait un bébé dans ses bras. Elle paraissait mal en point mais le bébé était sauvé. Elle s’écroula juste après avoir remis le bébé à une femme qui se trouvait face à elle. La reine avait péri en sauvant son honneur, sa réputation, mais en perdant la vie.

Le dernier discours marque encore aujourd’hui ce pays qui a érigé une statue en l’honneur de cette femme remarquable, le pays a été reconstruit en une journée à peine pour que la reine et le roi qui veillaient sur eux des cieux soient fiers de leur peuple. Le bébé sauvé par la reine fut désigné comme successeur au trône bien qu’une poignée d’hommes administraient le royaume en attendant que ce bébé soit en âge de gouverner…

Robotisation Dangereuse.


Ces deux derniers jours, j'ai écrit beaucoup lors des portes ouvertes de l'école. Comme cette histoire s'inspirant du dessin d'Azar.




Notre histoire commence dans un monde où la robotique s’est développée considérablement plus que sur Terre. Les hommes et les femmes se robotisaient afin de corriger les erreurs de Dame Nature. Prenons le cas de cette femme dont la vue baissait pour son œil droit. Elle s’est fait placer une lentille electro-bionique pour garder une vue parfaite. L’électro-bionique c’est un appareil électronique avec une alimentation naturelle, comme l’oxygène ou le flux de sang. Cela permet de rester humain malgré toutes ces améliorations électroniques.

Dans ce monde où la technologie est plus avancée, ils ont créé d’autres méthodes pour la médecine, la science ou encore l’automobile. Le sida n’existe plus, la pollution non plus car la science à permit de trouver un moyen de revenir en arrière, un moyen de purifier l’air. Les routes n’ont plus de raisons d’être puisque les voitures volent. Mais depuis quelques temps, un nouveau fléau s’abat sur le monde.

Cette même femme que nous citions plus tôt subit ce fléau au quotidien, elle doit se faire transfuser du sang car l’electro-bionique semble consumer du sang sans le restituer à l’organisme. Les personnes subissant ce fléau tombent soudainement dans un coma léger. Pour les faire sortir de ce coma, il suffit de leur rendre du sang. Jusque là, ce n’est pas grave en soit, si ce n’est que les hôpitaux sont maintenant en manque de sang réels et ont été obligé de transfuser du sang créé en laboratoire. Ce sang n’est pourtant pas stable, mais se trouve être le seul espoir de l’humanité malgré ce ton bleuté qu’il donne à la peau et la dépendance qu’il crée.

Le remède sera-t'il trouvé un jour? Si oui, quels problèmes créera-t'il? L'avenir nous le dira...

samedi 7 mars 2009

Fin?

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Par la suite, des gardes ont été affectés de manière permanente à l'hôpital et certains l'avaient même été au patient plus particulièrement. Du coup notre petit trio se retrouve sans rien à faire. Tout s'était arrangé pour le patient mais nous n'avions pas reçu un sou pour tout ce que nous avions fait. Nous retournons donc à nos occupations lorsque, soudain, un groupe de barbare fonce vers nous, et ils sont nombreux. Nous nous mettons à courir dans des directions différentes.

Je cours mais je les entends me suivre. Ils m'ont pris en chasse. Je cours, les arbres défilent à mes côtés et le sol... SE DÉROBE SOUS MES PIEDS????

Mais c'est pas vrai... Je vais mourir bêtement, sans avoir remarqué que j'arrivais au bord d'une falaise. En plus, en bas ce n'est pas de l'eau, c'est un sol normal... Je vais m'écraser....

"-Félicitation jeune homme, vous êtes guéri.
- Hein? Où suis je?
- Mais à l'hôpital voyons, ne me dites pas que vous venez d'avoir une absence.
- Mais non docteur, je jouais avec vos pieds."

Bon, faut le reconnaitre, je ne sais pas du tout de quoi il me parlait, mais je pense avoir compris que je suis guéri de mes absences et crises d'épilepsie. N'aurais je plus jamais de voyage dans cet espèce d'univers parallèle? Terminerais-je ma vie lamentable sans revoir Hanger et Dali? Sans revoir Lou et Nina? C'est une bien triste perspective qui s'ouvre devant moi, jamais plus je ne pourrais me comporter comme avant.


... A suivre (ou pas)

vendredi 27 février 2009

Reprise de la chasse.... et de l'histoire.

Bon, je me suis accordé un peu de temps. Avec les soumonces, le carnaval de Binche et ma petite grippe, me voici maintenant de retour pour continuer cette histoire que tout le monde attend.

Ah oui au fait, il parait que je suis mignon... Ça fait toujours plaisir à entendre, surtout que j'entends l'inverse à longueur de journée presque...

Bref, reprenons notre histoire là ou nous l'avions laissée: Les retrouvailles avec Dali.

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Après s'être confondu en explications diverses, Dali se calme et nous demande ce que nous faisons là. On lui explique en riant parce que ses explications nous ont fait rire et qu'on ne s'en est toujours pas remis. Il décide de nous rejoindre sans qu'on ait eu le temps de le lui proposer.

Maintenant que nous nous sommes retrouvés, nous parlons déjà de nous séparer mais juste provisoirement en nous promettant de se retrouver au soir devant l'hôpital. Nous avons chacun une mission précise, Hanger, connaisseur des milieux mal famés, doit se renseigner sur l'agresseur de l'hôpital. Dali, avec son invisibilité quasi naturelle, doit arpenter la ville dans l'espoir de le retrouver. Quand à moi, je dois me renseigner le plus possible sur la façon de procéder de cet inconnu.

*** La journée se passe et chacun fait son travail consciencieusement, je suppose. ***

Après que le soleil soit aller se cacher derrière l'horizon, nous nous retrouvons donc comme prévu. Hanger avait une étrange tâche rouge sur le front, comme s'il avait passé la journée avec quelque chose serré contre le front. Et il ne dit qu'une chose:

"- Ce type n'est pas connu des bandits de cette ville."

Dali, quand à lui nous apprit qu'il n'était pas parvenu à trouver cette homme. Il n'y a visiblement que moi qui ai apprit quelque chose. En effet, l'homme devait être connu dans cette ville car aucun inconnu à par moi n'avait pénétré l'hôpital. Il devait aussi avoir une lame très longue et très aiguisée pour avoir coupé le mec en deux et avoir coupé aussi le matelas du lit à même hauteur.

Le lendemain...

Cette nuit, un nouveau crime a eu lieu. Même endroit, même mode opératoire, même victime. Il n'y a plus de doute possible, il doit être en ville et il y reste calmement en ayant le moyen de s'assurer que sa cible soit bien morte. Par deux fois maintenant, son crime a été déjoué par les infirmières, rien ne laisse penser qu'il va s'arrêter avec si peu. En plus, la victime a tout oublié des soirées où se sont déroulées les agressions. Nous nous éparpillons une nouvelle fois les tâches; Dali va à nouveau parcourir les rues mais cette fois dans le but de surveiller les entrées et sorties de la ville, juste au cas où. Hanger va faire le tour de l'hôpital pour repérer les coins par où il pourrait entrer et sortir. Pendant ce temps, je dois surveiller la victime des deux précédentes agressions et la protéger.

Boulot facile pour moi, mais long et ennuyant. Mon temps me paraît extrêmement long, je n'ai rien d'autre à faire que regarder une personne dormir. La journée se passe accompagnée de l'apologie de la monotonie, seules deux infirmières sont venues vérifier que le patient restait stable.

Soudain, alors que je m'endors, une ombre se glisse dans la chambre dont les lumières magiques avaient été éteintes. M'emparant de mon bâton, je scrute dans l'obscurité de la chambre pour trouver l'ombre en question. Un bruit retentit, bruit caractéristique d'une lame que l'on dégaine, près du lit du patient. Frappant à l'aveuglette, je sens mon bâton heurter quelque chose, quelque chose de dur, probablement la lame de mon adversaire. Un combat s'ensuit, mon adversaire me paraît faible, à moins qu'il ne cherche pas à me tuer, voire même à me vaincre. Je frappe et je frappe sans cesse, je suis bloqué à chaque coup, c'est énervant.

Subitement, un sifflement rapide file dans l'obscurité. Par réflexe, je place mon bâton en diagonale devant moi et je recule d'un bond. Bon bâton est alors heurter par quelque chose, toujours par supposition, j'en déduis qu'il s'agit de l'épée de mon adversaire. Sans mon réflexe, j'aurais probablement été coupé en deux sans autre forme de procès. L'instant d'après, mon adversaire avait disparu...


Je remercie toutes les personnes qui me soutiennent dans ce projet de conter ma vie en la romançant et toutes les personnes m'ayant aider avec leurs diverses idées pour améliorer la lecture.

mardi 27 janvier 2009

Le septième sens...

Ma petite vie est mouvementée ces temps ci, je n'ai plus forcément le temps d'écrire tous les jours mais bon, je tiens une cadence de un texte par semaine, j'espère revenir assez vite à un texte tous les deux jours. Revenons donc à notre histoire... Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Nina est une personne qui aime la vie ainsi que les gens en eux même, que ce soient de vrais anges ou les pires crapules que la terre ait porté, rien n'ébranle sa perception des choses: chaque être humain est bon, même si c'est parfois caché au plus profond d'eux. Cette perception était telle qu'elle en était admirable mais d'un autre côté, cette façon de voir les choses me faisait peur puisqu'elle pouvait l'amener à croire qu'un mec la menaçant ne la tuerais pas en vertu de cette bonté.

Naïve donc, souriante et aimable, ces trois mots (sont trois mots du dictionnaire) caractérisent bien Nina. Mais au delà de ces valeurs humaines, Nina possède une sorte de sixième sens.

Lors d'une de ces journées où je l'accompagnais et l'aidais, elle eut une réaction étonnante. En effet, subitement, elle changea de rythme de marche. Elle passa d'une marche lente et légère semblable à celle d'une petite fille heureuse à une marche rapide semblable à celle d'une mère s'inquiétant pour son enfant. Dans le même temps, elle changea de direction et entra dans une chambre non prévue par son planning...

Du sang, beaucoup de sang et un patient, blessé, coupé en deux. D'instinct, elle appela à l'aide et se mit à soigner l'homme aussitôt. Du monde arriva et après une rapide explication se sépara pour retrouver le coupable, moi je restait près de Nina, il ne fallait pas perdre de vue que l'assassin avait raté son coup et pouvait revenir. Nina concentrait de l'énergie et finit par lancer un sort de soin, d'une puissance considérable au bout de quelques secondes à peine. Dans les mangas, on aurait probablement appelée sa réaction "avoir un grand sens du combat", combat contre la mort, combat pour la vie... Mais le plus important était qu'elle l'avait fait sans réfléchir, sans hésitation.

Nina possède donc sept sens et une humanité incomparables, on pourrait donc facilement la comparer à un ange. Et sa fille que je voyait peu me semblait posséder les même qualités que sa mère, à quelques détails près.

Cet évènement m'a ouvert les yeux, je vais repartir à la chasse à l'homme avec comme première cible l'assassin de l'hôpital. Il y a des choses dans ce monde parallèle que j'aime au point de vouloir les protéger.

Je dois d'abord retrouver Hanger etDali, ils sont chouettes et s'ils m'accompagnaient, la route n'en serait que plus amusante. Je n'ai aucune difficulté à trouver Hanger, il se trouve dans la rue commerçante et avance tranquillement alors même qu'un vendeur hurle "Au voleur!". Je l'interpelle et il s'approche avant de savoir ce que je veux, du moins, j'imagine. L'explication est de courte durée, il accepte de venir en échange d'une partie des objets que je trouverais en route. Nous nous mettons ensuite à la recherche de Dali qui doit s'amuser invisible quelque part. Nous allions abandonner quand...

"- Aie! Oups..."

C'est Hanger qui l'avait trouver, et ils étaient maintenant tous les deux les fesses par terre, et visible aussi. Nous étions au même endroite que là où nous l'avions trouvé la première fois.

"- Hey tu passes tes journées ici ou quoi?
- Euh... presque... C'est... surtout que j'aime bien venir ici regarder les gens passer..."

Hanger fit alors remarquer que nous étions en face d'un établissement de bain, un endroit ou les gens vont se baigner dans des sources chaudes, et où hommes et femmes sont séparés par des parois en bois. Je vous laisse imaginer ce que pouvait faire Dali à cet endroit avec le trou dans la paroi donnant sur le bain des femmes... Toujours est il qu'Hanger et moi même avons dit de concert:

"- PERVERS!"

jeudi 22 janvier 2009

Un moment dans la vie de quelqu'un d'autre

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Mon entraînement avec Hanger s'est terminé hier. Il a amélioré sa vitesse, tandis que je me suis simplement amélioré au combat. Tout ça n'aurait pas été aussi fructifiant si Dali n'avait pas profité de nos entraînements pour parfaire sa discrétion pour quand il se met invisible. Le silence de son déplacement est maintenant à un niveau étonnant, mais en contrepartie il n'a aucun sort de combat.

Aujourd'hui, c'est le premier des sept jours que je me suis offert avant de devoir repartir à la chasse à la prime. Et donc j'en profite pour accompagner Nina dans une de ses journées ordinaires, une journée de travail à l'hôpital.

Je la suis partout et je l'aide tant que je peux dans son travail. On commence avec une patiente âgée dont on sait qu'elle risque de ne pas passer la nuit, non seulement à cause de son âge mais aussi à cause de sa maladie. C'est une maladie contre laquelle les gens d'ici n'ont aucun médicament, aucun sort efficace. D'après la description, ce serait la peste noire!!! Horreur!!!

Je suis d'abord pris de panique et commence à me gratter partout, mon cerveau réagit à ce que je viens d'apprendre et j'ai l'impression d'avoir des insectes sur tout le corps... C'est d'une voix triste que Nina me rassure:

"- Ça ne sert à rien de t'exciter comme ça, les insectes causant cette maladie ont tous été exterminés par des hommes dans des combinaisons étranges. Depuis qu'ils sont venus, plus aucun cas n'a été recensé. Elle est la première à avoir été piquée par ces bestioles et pourtant elle est la dernière survivante parmi tous les malades que l'on a eu. Je la plains et je ne voudrais pas être à sa place. Ce qu'elle a vécu est horrible. Elle a vu ses amis et les membres de sa famille mourir les uns après les autres."

Je ne répond rien, cela me touche mais que dire face à tant de tristesse? On reste alors quelques minutes là, à rester immobiles et silencieux. Finalement, nous avons bougés et sans mot dire, nous sommes allés voir le patient suivant. Il s'agissait d'un homme d'une trentaine d'année blessé par des objets tranchants visiblement.

"- Cet homme a tué des tas de gens et est haï à cause de ça. Moi je crois en lui, depuis son admission ici, il n'a été désagréable ou violent envers personne. Je veux croire qu'il existe du bon en chaque homme, en chaque femme. Personne n'est foncièrement mauvais."

Ce discours était intriguant, on avait presqu'envie de la traiter de folle. Mais en même temps on se remettait en question et on en finissait rapidement par se dire qu'elle avait raison. Qui est le plus humain entre elle qui pense et agit selon le principe que chaque être humain possède du bon en lui et la personne qui pense qu'il y a des hommes bons et des hommes mauvais, et que les hommes mauvais doivent être éradiqués bien sur?

samedi 17 janvier 2009

Entrainement - Rencontre

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Quelques jours après mon agression, je m'entraine avec Hanger, le voleur qui m'avait aidé. Pour ce geste, je lui ai offert la moitié de la prime offerte pour John Warold. Prime qui était descendue de cinquante à trente pièce à cause de l'état de ce bandit, il était demandé de le ramener vivant. Pour l'entrainement que je reçois, je lui ai promis de lui offrir la prime des deux prochains bandits que je capturerai. Mais cela en vaut la peine après tout, j'aurai mis bien plus de temps à parvenir à un tel niveau de combat au corps à corps et donc, j'aurai mis bien plus de temps à pouvoir reprendre la chasse aux bandits, la chasse aux primes.

Lorsque j'avais donné ma part à Nina, elle avait d'abord refusé en disant que cela lui faisait plaisir de m'aider. Elle avait finalement accepté en comprenant combien il était important pour moi de contribuer à ma survie en ce monde inconnu.

Hanger et moi rentrons en ville après une journée d'entrainement intensif. Je suis couvert de coupures légères. Je me tourne vers ce voleur pour lui souhaiter la bonne soirée et je bute contre quelque chose ou quelqu'un. Je regarde contre quoi j'ai buté et je ne vois rien, seule une voix, sortant de nul part se fait entendre:

"- Hey, vous pouvez pas faire attention où vous mettez les pieds?
- ... Qu...Qui est là?
- Sa mère le poney, j'ai encore oublié que l'on ne pouvait pas me voir."

Des paroles à la limite de l'intelligible sont prononcées et il redevient visible. Il avait une barbe et une moustache taillées afin de faire le tour de la bouche et une ligne rejoignant les oreilles. Ses cheveux bruns étaient coiffés "proprement", coupés courts. Il portait des lunettes assez petites, fort petites pour l'époque d'ailleurs. Ses vêtements faits de soie rouge et brodés d'or sur les manches paraissaient donner au personnage, une prestance que sa cape améliorait encore...

mardi 13 janvier 2009

La traque...

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

La traque est étrange, on y ressent une sorte d'amour de la personne pourchassée pour la prime qu'il va rapporter mais en même temps, on y ressent le dégout, la colère ou même la haine pour ce qu'il a fait. Bon celui-ci n'a rien fait de bien grave ou de bien exceptionnel mais cette petite somme aidera déjà Nina et Lou tout en permettant de tester mon habileté au combat avec le bâton en situation de combat réel. Je me rends donc dans les coins les plus sombres de la ville pour en apprendre plus sur ma proie. La chance me sourit en milieu d'après midi lorsqu'un homme, ressemblant comme deux gouttes d'eau au portrait sur l'avis de recherche, s'approche de moi avec un air menaçant. Il sort un couteau et le pointe vers moi en me réclamant tout mes objets de valeur. Je refuse clairement et pare le coups qu'il s'apprêtait à me donner d'un revers du bâton. Je donne un coups à mon adversaire afin de le faire reculer: manier un bâton au corps à corps est plus complexe que je le pensais. Mais cet adversaire est trop rapide et est déjà sur moi pour en finir, je n'ai plus le temps de parer et ferme les yeux en attendant le coup qui ne vient pas.

Je réouvre alors les yeux et je vois un homme assez grand aux cheveux crolés semblant s'amuser avec John Warold dans une joute à la dague au niveau impressionnant. Le nouvel intervenant est fort mince mais cela ne semblait pas gêner son adresse à la dague. Le combat atteignait son apogée lorsque l'homme crolé sortit une deuxième dague d'on ne sait trop où et la planta dans le coeur de son opposant.

Tiens? Que se passe-t'il? Le décor change brusquement, si brusquement que je me retrouve par terre. Je me fais ruer de coups. Je reconnais au moins l'endroit où je suis, je suis près de mon école. La violence des coups a dû interrompre le rêve. J'entends des voix, on crie. Des gens bougent autour de moi. Les coups continuent mais se font plus espacés, j'ai beau me débattre, rien y fait, j'ai l'impression de ne servir à rien. J'ai la tête qui tourne, je ne comprends pas ce qu'il se passe. Les coups s'arrêtent, je me relève et fais le point sur ce qu'il se passe autour de moi. Des amis engueulent un mec que je n'aime pas et qui ne m'aime pas, j'en comprend que c'était lui l'attaquant, qu'il m'avait frappé à la tête par derrière. Je ne comprend pas, mon rêve est en relation avec la réalité... Est ce vraiment un rêve? Je vais voir le docteur et je lui explique tout ce qui m'arrive. Il nomme ça "résidu de la crise d'épilepsie: une absence", c'est à dire une crise d'épilepsie mineure, durant juste quelques menues secondes au grand maximum.

Nouveau changement de décor, je suis à nouveau face au crolé combattant à la dague.

"- Beau combat le crolé.
- C'est quoi ça un crolé?
- C'est un mec qui a des cheveux comme les tiens.
- J'ai les cheveux bouclés, je suis donc bouclé pas crolé.
- C'est pareil, c'est un patois d'où je viens.
- Et tu viens d'où?
- D'une contrée très lointaine appelée Belgique.
- Jamais entendu parler."

Nous avons encore discuter un moment puis il vérifia que je n'avais rien d'intéressant sur moi. Il était intéressé au moment où il m'avait aidé et en avait profité pour abattre un concurrent direct...

dimanche 11 janvier 2009

Apprentissage

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours


Un mois déjà que Nina m'héberge. Elle et Lou sont aux petits soins pour moi, Lou moins que sa mère mais tout de même, je me plais énormément dans cette petite demeure très chaleureuse. Ce n'est qu'après la visite des deux collecteurs d'impôts que je compris à quel point la vie moyenâgeuse était difficile. je me mis à la recherche d'un emploi, mais j'avais plein de problèmes à en trouver. Pas assez costaud pour devenir forgeron, pas assez bon au combat pour devenir mercenaire, pas assez intellectuel pour devenir "rangeur de documents", archiviste quoi, bref pas assez tout. J'eus alors une idée, le toubib m'avait donné le nom du garde qui m'avait aidé, j'allais aller solliciter son aide une fois de plus.

J'expliquai donc à Gardakan ce qui m'arrivait, et il accepta, sans prendre le temps de réfléchir, de m'entrainer au combat au corps à corps. Cela me prit longtemps mais je parvins petit à petit à maitriser cette arme qu'il m'avait offerte: le bâton. Il m'avait d'abord fait essayé l'épée bâtarde, mais son maniement demandait une force que je n'avais pas, nous sommes donc passé à autre chose assez rapidement et après quelques essais, j'ai choisi cette arme.

Entre temps, je ne ratais pas un défilé de la belle princesse. A chaque fois, je la cherchais du regard, puis lorsque je l'avais trouvée, je ne la lâchais plus des yeux. Il me sembla même qu'à certains moments, elle me fixait intensément, mais cela ne devais être que le fruit de mon imagination, au vu de la foule, elle devait simplement s'attarder sur le côté où je me trouvais.

Fort de mon nouvel apprentissage, je retourne chercher un travail pour pouvoir payer ma nourriture et les dépenses que je pourrais occasionner à Nina. C'est lors de cette recherche que je vu cette affiche: "RECHERCHE: John Warold, vif, prime de cinquante pièces d'or à quiconque le capturera, recherché pour diverses escroqueries en centre ville." Ma décision était prise: je trouverai ce John Warold...




Merci à Bob pour l'aide apportée.

samedi 10 janvier 2009

La Magie...

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Cela fait maintenant une semaine que je découvre cette ville, je viens chaque soir me reposer dans l'hôpital, n'ayant nul endroit ou aller. Du coup, le soir, je discute avec les infirmières dont Nina, celle qui s'est occupée de moi à mon arrivée ici. Assez rapidement, il y eu entre Nina et moi un lien indescriptible, ce n'était pas de l'amour, ça c'était sur. Et pourtant on s'entend à merveille. Aussi, cela ne m'étonne pas lorsqu'elle me propose de dormir chez elle, dans la chambre d'ami. Gêné, je lui pose alors toute une série de question à laquelle elle me répond de sa voix toujours mielleuse:

"-Ton mari est d'accord?
- Mon mari est parti il y a bien longtemps maintenant."

Ça me paraissait 'trop' naturel qu'une femme aussi charmante soit mariée.

"- Et tu vis toute seule?
- Avec ma fille.
- Et tu n'as pas peur de ce que les gens pourraient dire si tu héberge un jeune homme comme moi?
- Non, rien que d'avoir pu élever ma fille seule les a fait parler.
- Bon, ben je crois qu'il serait malpoli de refuser une si alléchante proposition alors.
- Chouette, tu verra on va bien s'amuser. "

La série de question s'arrêta là, elle paraissait avoir eu énormément de problèmes et les avait surmontés seule, cette femme était un ange, ou quelque chose comme ça.

Chez elle, je fais la connaissance de Lou, sa fille, bien sympathique au premier abord, on verra avec le temps. Lou sort peu après mon arrivée dans cette demeure où l'on m'installe dans la chambre d'ami. Je me couchai peu après le repas car un coup de fatigue m'affecte.

Le lendemain, Nina vient me réveiller car un cortège doit avoir lieu. Je ne discute pas en comprenant que ce soit si important pour elle, je m'habille et nous sortons en direction du cortège. Ce cortège me fait penser à un mélange entre un cortège de carnaval et un cortège royal. Ça ne m'intéresse pas vraiment, jusqu'à cette boule de feu qui vient droit vers moi et qui disparait comme elle est apparue.

"- C'est de la magie? De la vraie magie?
- Oui, ici ceux qui savent s'en servir obtiennent rapidement des postes importants en général. Certains par contre décident d'amuser la galerie pendant le cortège mensuel de la princesse Cindy.
-..."

Je suis bouche bée en voyant les tours de magie que font les petits mages devant moi, c'est alors que je la vois. Cette fille superbe, qui, je le comprend très vite, n'est autre que cette fameuse princesse. La magie m'avait déjà pas mal époustouflé mais là... là, mon souffle était court, mes joues s'empourprèrent et mon coeur se mit à battre très vite, il me semble que c'est appelé "coup de foudre", mais je n'en avais jamais eu auparavant, je ne pouvais pas être sur de ce que c'était. Ma béatitude était certaine elle, car lorsqu'elle retomba, je ne pus m'empêcher d'être gêner par ce qui m'entourait: Nina me tirait par le bras tandis que nous faisions comme tout le monde, nous rentrions chez nous, chez elle... La princesse... Magnifique...

mercredi 7 janvier 2009

La libération.

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours


Sorti de l'hôpital, je dois prendre toute une série de médicaments pendant quelques temps, pour éviter de refaire une crise. Je ne peux pas m'approcher d'un écran non plus, c'est trop risqué. Je n'ai pourtant pas le souvenir d'avoir approché un écran, mon dernier souvenir est une promenade dans la neige. Les médicaments m'endorment, je dors sans rêver...

Aïe, j'ai mal à la tête. Où suis je? Un rapide regard autour de moi indique que je me réveille dans cet hôpital où les toubibs ont une bougie sur le front. L'un d'eux, voyant que je suis éveillé, s'approche de moi et me demande si je vais bien.

"-Et bien, ce serait plutôt à vous de me le dire ça non? On est où ici?
- Hum, à vrai dire, quand vous êtes arrivé, vous étiez dans un sale état, j'ai fais tout ce que j'ai pu mais même après, vous êtes resté inconscient une semaine.
- Ben j'ai un peu mal à la tête mais c'est tout. Vous n'avez pas répondu, on est où?
- Dans l'hôpital de la petite ville de Daurade. C'est un garde qui vous a mené ici, vous étiez vêtus de vêtements dont le tissu m'intrigue fortement, nous n'avons rien de semblable ici."

C'est à ce moment que je fais attention à la façon dont je suis vêtu: un drap me recouvre simplement, c'est étrange et fort gênant mais j'ose tout de même continuer de poser des questions, je voudrais comprendre.

"- Euh, quel est le nom de ce garde, je voudrais le remercier. Et qui s'est occupé de m'ôter mes vêtements? Et où sont ils?
- Gardakan est le nom du garde vous ayant mené ici. C'est notre infirmière qui s'est occupé de vos vêtements, je vais l'appeler. Mais dites moi, où vous êtes vous procurer ces vêtements?
- Ben au magasin, comme tout le monde.
- Un magasin où l'on vend des vêtements? C'est étrange, très étrange. Qui est le propriétaire de cet endroit?
- Aucune idée, c'est une multinationale, rien de privé.
- Qu'est ce que multinationale?
- Euh... un terme pour définir un marchand nomade, il passait par là.

Il appela ensuite la fameuse infirmière, il s'agissait d'une femme d'une quarantaine d'année, brune aux yeux bruns. Elle était de taille moyenne et de corpulence normale. Elle arriva avec un grand sourire charmeur, montrant sa gentillesse et sa bonté.

"- Bonjour."

Sa voix était mielleuse, elle semblait heureuse de faire son travail malgré sa timidité visible.

"- Bonjour, j'aurais voulu savoir si je pouvais récupérer mes vêtements.
- Mais bien sur.
- Et euh merci de vous être occupée de moi.
- Il n'y à pas de quoi.
- Bien, laissez nous et allez chercher les vêtements de cette noble personne.
- Bien monsieur. "

Elle semblait être d'une bonne humeur à toute épreuve, le toubib lui avait parlé sèchement, et elle avait répondu avec le sourire et cette voix... si mélodieuse. Une fois l'infirmière partie, le toubib s'adresse à moi:

"- Il ne faut pas faire attention, elle est toujours comme cela, cela à pourtant le don de m'énerver.
- ..."

Je laisse le docteur à ses réflexions, et je fais bien car il part un peu plus tard. A son retour, il est accompagné de l'infirmière qui me rapporte mes vêtements. Il me dit alors qu'une fois habillé si je me sens bien je peux partir...


Je tiens à préciser que je suis ouvert à toute critique me permettant de m'améliorer.

lundi 5 janvier 2009

Suite au conseil d'un ami...

Et bien, j'ai décidé d'écrire une petite histoire régulière, inspirée de ma vie.

Depuis quelques temps, je fais des rêves étranges. Dans ces rêves, je vis une vie normale, la mienne.

Je rêve donc de ma vie banale avec son train train quotidien: je me lève, je vais à l'école, je m'amuse avec les gars de ma classe, j'écoute les profs quand ce qu'ils disent semble être un truc important ou intéressant, je rentre chez moi, je joue, je mange, je dors et ça recommence...

Aujourd'hui, il neige comme ce n'est plus arrivé depuis des années, le manteau blanc de noël arrive un peu tard. Aujourd'hui, je me sens bizarre, je mets ça sur le compte de la neige. Aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres, j'ai une envie de promenade et je décide d'assouvir mes envies. Je marche, je marche, puis, soudainement, je tombe, je tombe de très haut, le sol semble être à des kilomètres de moi. Alors que je tombe, je prend conscience que je suis occupé à rêver et que ma chute ne me fera pas mal...

Chute. Haut. Longue. Atterrissage. Bizarre. Pas douleur. Sensation désagréable. Plus neige. Rêve continue. Debout. Sensation désagréable empire. Qu'est ce? Où? Avancée. Sensation augmente chaque pas. Probablement douleur rêves. Douleur. Jambe droite bouge pas. Avance doucement. Difficilement. Douloureusement.

Étonnement, tel est ma réaction face à cette gigantesque muraille qui se dresse devant moi. Je m'approche mais plus je m'avance, plus l'étonnement augmente, tout ce que je vois est si pittoresque. Une reconstitution? Un jeu de rôle grandeur nature? Dans ce cas, c'est bien imité: les paysans ont leurs vêtements usés, ils paraissent sales à cause de la journée de travail qu'ils viennent de faire. Les gardes à l'entrée de la ville ont une allure prestigieuse avec leur superbe armure flamboyante, bien que visiblement harrassés par leur tour de garde.

Je m'approche d'un garde afin de me renseigner. Rapidement, en me voyant, il m'embarque et me conduit à un grand bâtiment visiblement un bâtiment public. Dans ce bâtiment, il baragouine quelque chose à un médecin ayant, comme anciennement, une bougie sur le front. Il me baragouine aussi quelque chose que je ne comprends pas, puis il me fait une piqûre et je m'endors rapidement.

A mon réveil, je suis dans un hôpital conventionnel avec des médecins en blouse blanche et surtout sans bougies. D'abord déstabilisé, je me rends compte que je suis devant un poste de télévision et que mon voisin très bavard, ne pouvant s'empêcher de me raconter le flux de personnes venant me voir, est habillé normalement.... quel rêve étrange, il se termine visiblement là où reprend le cours de ma véritable existence. Je prenais conscience de mon retour à la réalité quand l'infirmière vint me voir et m'informer de mon état: j'étais là pour une crise d'épilepsie me causant des hallucinations...



Merci à Onii, Kipepeo et Babybel pour leur soutien.