mardi 13 janvier 2009

La traque...

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

La traque est étrange, on y ressent une sorte d'amour de la personne pourchassée pour la prime qu'il va rapporter mais en même temps, on y ressent le dégout, la colère ou même la haine pour ce qu'il a fait. Bon celui-ci n'a rien fait de bien grave ou de bien exceptionnel mais cette petite somme aidera déjà Nina et Lou tout en permettant de tester mon habileté au combat avec le bâton en situation de combat réel. Je me rends donc dans les coins les plus sombres de la ville pour en apprendre plus sur ma proie. La chance me sourit en milieu d'après midi lorsqu'un homme, ressemblant comme deux gouttes d'eau au portrait sur l'avis de recherche, s'approche de moi avec un air menaçant. Il sort un couteau et le pointe vers moi en me réclamant tout mes objets de valeur. Je refuse clairement et pare le coups qu'il s'apprêtait à me donner d'un revers du bâton. Je donne un coups à mon adversaire afin de le faire reculer: manier un bâton au corps à corps est plus complexe que je le pensais. Mais cet adversaire est trop rapide et est déjà sur moi pour en finir, je n'ai plus le temps de parer et ferme les yeux en attendant le coup qui ne vient pas.

Je réouvre alors les yeux et je vois un homme assez grand aux cheveux crolés semblant s'amuser avec John Warold dans une joute à la dague au niveau impressionnant. Le nouvel intervenant est fort mince mais cela ne semblait pas gêner son adresse à la dague. Le combat atteignait son apogée lorsque l'homme crolé sortit une deuxième dague d'on ne sait trop où et la planta dans le coeur de son opposant.

Tiens? Que se passe-t'il? Le décor change brusquement, si brusquement que je me retrouve par terre. Je me fais ruer de coups. Je reconnais au moins l'endroit où je suis, je suis près de mon école. La violence des coups a dû interrompre le rêve. J'entends des voix, on crie. Des gens bougent autour de moi. Les coups continuent mais se font plus espacés, j'ai beau me débattre, rien y fait, j'ai l'impression de ne servir à rien. J'ai la tête qui tourne, je ne comprends pas ce qu'il se passe. Les coups s'arrêtent, je me relève et fais le point sur ce qu'il se passe autour de moi. Des amis engueulent un mec que je n'aime pas et qui ne m'aime pas, j'en comprend que c'était lui l'attaquant, qu'il m'avait frappé à la tête par derrière. Je ne comprend pas, mon rêve est en relation avec la réalité... Est ce vraiment un rêve? Je vais voir le docteur et je lui explique tout ce qui m'arrive. Il nomme ça "résidu de la crise d'épilepsie: une absence", c'est à dire une crise d'épilepsie mineure, durant juste quelques menues secondes au grand maximum.

Nouveau changement de décor, je suis à nouveau face au crolé combattant à la dague.

"- Beau combat le crolé.
- C'est quoi ça un crolé?
- C'est un mec qui a des cheveux comme les tiens.
- J'ai les cheveux bouclés, je suis donc bouclé pas crolé.
- C'est pareil, c'est un patois d'où je viens.
- Et tu viens d'où?
- D'une contrée très lointaine appelée Belgique.
- Jamais entendu parler."

Nous avons encore discuter un moment puis il vérifia que je n'avais rien d'intéressant sur moi. Il était intéressé au moment où il m'avait aidé et en avait profité pour abattre un concurrent direct...