mercredi 7 janvier 2009

La libération.

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours


Sorti de l'hôpital, je dois prendre toute une série de médicaments pendant quelques temps, pour éviter de refaire une crise. Je ne peux pas m'approcher d'un écran non plus, c'est trop risqué. Je n'ai pourtant pas le souvenir d'avoir approché un écran, mon dernier souvenir est une promenade dans la neige. Les médicaments m'endorment, je dors sans rêver...

Aïe, j'ai mal à la tête. Où suis je? Un rapide regard autour de moi indique que je me réveille dans cet hôpital où les toubibs ont une bougie sur le front. L'un d'eux, voyant que je suis éveillé, s'approche de moi et me demande si je vais bien.

"-Et bien, ce serait plutôt à vous de me le dire ça non? On est où ici?
- Hum, à vrai dire, quand vous êtes arrivé, vous étiez dans un sale état, j'ai fais tout ce que j'ai pu mais même après, vous êtes resté inconscient une semaine.
- Ben j'ai un peu mal à la tête mais c'est tout. Vous n'avez pas répondu, on est où?
- Dans l'hôpital de la petite ville de Daurade. C'est un garde qui vous a mené ici, vous étiez vêtus de vêtements dont le tissu m'intrigue fortement, nous n'avons rien de semblable ici."

C'est à ce moment que je fais attention à la façon dont je suis vêtu: un drap me recouvre simplement, c'est étrange et fort gênant mais j'ose tout de même continuer de poser des questions, je voudrais comprendre.

"- Euh, quel est le nom de ce garde, je voudrais le remercier. Et qui s'est occupé de m'ôter mes vêtements? Et où sont ils?
- Gardakan est le nom du garde vous ayant mené ici. C'est notre infirmière qui s'est occupé de vos vêtements, je vais l'appeler. Mais dites moi, où vous êtes vous procurer ces vêtements?
- Ben au magasin, comme tout le monde.
- Un magasin où l'on vend des vêtements? C'est étrange, très étrange. Qui est le propriétaire de cet endroit?
- Aucune idée, c'est une multinationale, rien de privé.
- Qu'est ce que multinationale?
- Euh... un terme pour définir un marchand nomade, il passait par là.

Il appela ensuite la fameuse infirmière, il s'agissait d'une femme d'une quarantaine d'année, brune aux yeux bruns. Elle était de taille moyenne et de corpulence normale. Elle arriva avec un grand sourire charmeur, montrant sa gentillesse et sa bonté.

"- Bonjour."

Sa voix était mielleuse, elle semblait heureuse de faire son travail malgré sa timidité visible.

"- Bonjour, j'aurais voulu savoir si je pouvais récupérer mes vêtements.
- Mais bien sur.
- Et euh merci de vous être occupée de moi.
- Il n'y à pas de quoi.
- Bien, laissez nous et allez chercher les vêtements de cette noble personne.
- Bien monsieur. "

Elle semblait être d'une bonne humeur à toute épreuve, le toubib lui avait parlé sèchement, et elle avait répondu avec le sourire et cette voix... si mélodieuse. Une fois l'infirmière partie, le toubib s'adresse à moi:

"- Il ne faut pas faire attention, elle est toujours comme cela, cela à pourtant le don de m'énerver.
- ..."

Je laisse le docteur à ses réflexions, et je fais bien car il part un peu plus tard. A son retour, il est accompagné de l'infirmière qui me rapporte mes vêtements. Il me dit alors qu'une fois habillé si je me sens bien je peux partir...


Je tiens à préciser que je suis ouvert à toute critique me permettant de m'améliorer.