mardi 27 juillet 2010

Agression

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Rappel du dernier message concernant cette histoire pour ceux qui lisent régulièrement.


Me voilà sorti de prison, heureusement, je n'ai du y rester que le temps qu'ils me trouvent des vêtements plus ou moins corrects pour voyager en ville.

Me voici donc avec de vieux vêtements, même pour l'époque, à me balader dans les rues de cette vieille ville, pour moi, datant de la Renaissance. Une ville vivante à n'en pas douter, il y a du monde partout, des marchands itinérants à chaque coin de rue, des voyous dans chaque ruelle, des forces de l'ordre partout si possible.

Dans cette cohue, j'ai remarqué des cris de femme. Mais attention, pas l'éternel cri de femme en détresse, non, il s'agissait plutôt des cris d'une femme outrée par le comportement d'un homme. D'ailleurs cet homme répondait mais j'avoue ne rien avoir comprit à ce qu'il a pu dire. Je m'approche quelque peu et que vois-je?

Et bien voilà qu'un homme de corpulence moyenne, ayant une barbe de trois jours, des cheveux courts et bruns et des yeux bleus, armé d'un pistolet et d'un couteau, est en train de menacé une femme ayant la quarantaine de corpulence moyenne bien que plus corpulente que l'homme, à la poitrine généreuse et aux cheveux rouges protégeant visiblement un enfant.

Qu'est ce que je peux faire? Je n'ai aucune arme ... Je regarde donc autour de moi et je vois un balais. Bon ça fera l'affaire mais d'abord, casser la brosse pour n'avoir plus que le bâton. Espérons que ça suffise. Et tous ces gens qui regardent sans rien faire, bande de lâche.

D'un geste aussi précis que violent, je frappe sur la main de l'agresseur tenant le pistolet. Surpris, le mec lâche son arme et se retourne vers moi, permettant ainsi à la dame de s'éloigner, malgré son inquiétude visible à mon sujet.

"Hey toi, de quoi je me mêle?" me hèle l'agresseur.
"De ce qui m'intéresse."
"Tu n'aurais jamais du intervenir."

Il est rapide: quelques coups de couteau me touchent dans la flopée de coup qu'il donne. Vint enfin une ouverture et, d'un coup, je l'éjecte pour le tenir à portée de bâton mais hors de portée de sa dague.

Malgré sa vitesse, son maniement de la dague est bien inférieur à celui d'Hanger. Du coup, il ne m'aura pas fallu longtemps pour le désarmer. Mais soudain, il siffle un coup et un autre homme arrive, le genre bien plus imposant, moins rasé encore et l'air pas très malin. Ce dernier donne une lame, le type de lame qu'avaient les pirates aux temps anciens, enfin, on y est dans ces temps... Mais surtout il lui donne aussi un autre pistolet, tout en en ayant sorti un aussi. Je suis mal là, j'ai pas appris à esquiver les balles...

Tiens le flingue du nouveau venu vole d'un coup que je n'ai pas donné. C'est un homme grand, d'un certain âge tournant entre la quarantaine et la cinquantaine et ayant le haut du front et du crâne dégarnis.Il tient un bâton mais lui, c'est visiblement un bâton taillé pour le combat.

"Ça va?" me demande mon allié providentiel.
"Pour l'instant oui." répondis-je en re-désarmant rapidement
"Tu vas voir toi!" crie l'agresseur en ma direction avant de se mettre à prononcer des paroles inintelligibles.
"Fais gaffe! C'est de la magie!" me crie mon allié aux prises avec l'acolyte.

Me voilà donc condamner à le frapper aussi fort que possible à la tête. Ce que je n'ai pas besoin de faire car un garde l'interrompt en l'assommant.

"Que se passe-t-il ici?"

C'est un passant qui lui répondit, approuvé par d'autre et le garde nous fit filer pour nous éviter des ennuis inutiles. Nous nous éloignons donc et je leur dis à lui et à la femme que j'ai sauvée.

"Je ne vous demanderai qu'une chose en échange de ce sauvetage."
"Quoi donc?" le genre de quoi donc bien méfiant, vous savez?
"Le prix d'un balai ou un balai de remplacement parce que j'ai dû casser le balai d'une personne qui n'a rien à voir dans cette histoire."

Petit rire des deux suivi d'un "Pas de problème" de l'homme qui me remet quelques pièces. Je retourne donc aux abords de l'endroit où j'ai choper le balai et ...

"Voyou! Malotru!" commence une femme âgée en me lançant des objets au visage.
"Aïe! Mad ... Aïe ... ame! Je ... Aïe ... suis venu ... Aïe ... vous rembourser ... Aïe ... votre balai ... Aïe ...!"
"Et bien, fallait commencé par là, voyou!" dit la vieille en arrêtant ses lancers.

Je lui donne son argent et, visiblement, elle l'avait payé bien moins que cela car elle se fond en excuse et presqu'en pleurs lorsque je lui explique pourquoi j'ai cassé son balai...

A suivre ...

Bon j'ai un gros problème de répétition (remarquez, que si je vous l'apprend ici ça va, c'est que finalement il est pas si gros que ça) soyez honnête et dites moi si vous l'avez vu du premier coup et vos idées pour améliorer ça.

mardi 6 avril 2010

Renaissance...

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Rappel du dernier message concernant cette histoire pour ceux qui lisent régulièrement.


Cela fait trop longtemps que je me languis de cette vie parallèle. Plus de crises, plus de voyages. Depuis ma dernière crise, il ne m'est arrivé que peu de choses et la plupart de ces choses sont insignifiantes. Il y a bien mon père qui a fait une tentative de suicide suite à sa séparation provisoire avec ma mère, mais tout semble redevenu comme avant. Ma mère est revenue, mon père semble jubiler comme si tout ça avait fait partie d'un plan diabolique. Ce weekend, je suis chez des amis, tout se passe si bien que j'essaye de le faire prolonger. Il ne me faut plus en fait que le consentement de mes parents. Comme d'habitude, je fais un "call me" à ma mère, vous savez, ces sms gratuits et limités en nombre par mois disant à la personne de vous appeler car vous n'avez plus de crédits. Elle ne me répond pas, je ré-essaye donc avec le même résultat. J'essaye alors avec mon père qui me téléphone assez vite. Il me dit se trouver à l'hôpital au chevet de ma mère qui a essayé de se suicider.


Le choc. Je me sens bizarre comme si mon âme s'éloignait de mon corps à une vitesse progressive. J'ai l'impression de me voir, comme dans les films, de l'extérieur, je suis mon âme s'éloignant. Tout est clair au départ, puis tout se brouille et finit par s'effacer entièrement...

Qu'est ce qu'il se passe? Les deux personnes m'ayant servi de modèles pour régler mon comportement se montrent soudain d'une lâcheté égoïste sans nom. Car c'est ainsi que je perçois le suicide: lâche vu qu'il ne règle pas les problèmes qui ont conduit à cette situation et égoïste vu qu'il donne nos problèmes à nos proches, en plus de leur causer de la peine, souvent accompagnée de remords pour de ne pas avoir su voir la détresse de la victime. On a déjà bien essayé de me faire comprendre que parfois, ce n'est pas de la lâcheté ou que certaines circonstances excusent ce geste, mais je ne crois pas cette version, pour moi, cela est et restera inadmissible.

Ah! Ma vue revient tout doucement, le paysage a changé. Il ne s'agit plus de la maison de mes amis, il ne s'agit pas non plus de paysages médiévaux. Non, tout ça semble trop évolué pour le Moyen-Âge mais trop vieux pour mon époque. Les lampadaires et les demeures en bois me font penser à la Renaissance.

Si je ne me trompe pas, l'excuse du temps n'est pas valable car si je m'en servais, je me ferait conduire chez les fou, ou alors en prison pour vol de vêtement à un tailleur loufoque. Normal me direz vous, ça pourrait même encore se produire à notre époque. Je pourrais venir d'une contrée lointaine, mais la Renaissance est l'époque des grandes conquêtes alors à moins de trouver un lieu inconnu et qui, par chance, aurait des vêtements similaires, je me ferais enfermer pour une quelconque raison.

Je ne vois donc que deux solutions. La première consiste à assommer un homme de ma carrure et de ma corpulence et lui voler ses habits. Cette solution comporte bien sur certains risques comme celui de me faire prendre avant ou après mon acte, celui de tomber sur plus fort que moi, ou encore celui de ne pas trouver chaussure à mon pied comme on dit. La deuxième serait de me mettre tout nu, tant pis pour les pauvres gens qui auraient à me voir, et prétendre m'être fait dépouiller. C'est risqué aussi, l'attentat à la pudeur doit peser lourd à cette époque. Mais c'est probablement moins mortel que la première solution...

Voilà, ça faisait longtemps que j'avais pas écrit, si vous avez des commentaires, je suis toujours "open" comme disent les anglais, ouvert comme on dit par ici.

vendredi 2 avril 2010

Coup de sang....

Aujourd'hui, la journée s'est bien passée: je me suis levé ce matin, en forme et du bon pieds. J'ai aidé mon père pour sa barrière, tout s'est bien passé, et malgré ce qu'il s'est passé dernièrement, on a rigolé, ça a fait du bien.
Pourtant, je me suis énervé, violemment, contre mon frère. Il était encore en retard ce matin et quand on est rentré, au soir donc, mon père l'a trouvé sur le pc et l'en a délogé: punition pour son retard. Normal quoi, mon frère a râlé et mis le temps pour quitter l'ordi du coup, mon père à fait des remarques supplémentaires. Les réponses de mon frère et l'impassibilité de mes parents m'ont énervés au point que j'en ai empoigné mon frère pour lui dire ma façon de penser.


Je crois que si mes parents ne m'auraient pas arrêté, je l'aurait tué ... enfin pas vraiment hein, je lui aurais juste mis la correction qu'il mérite...

vendredi 5 mars 2010

Les meilleurs moments du JDR ...

Nagah et Onii sont les pseudos des deux joueurs à qui je fais jouer quelques parties de jeu de rôles depuis un bon moment...

1ère perle:

Après une année de cours faite dans le but de maitriser leurs pouvoirs, Nagah et Onii retournent à leur ville de départ. Chacun part alors de son côté chercher quelqu'un pouvant leur apprendre quelques trucs pratiques. Nagah cherche une personne ou un moyen d'augmenter sa puissance et il finit par rencontrer un homme lui présentant le moyen de voler le pouvoir aux dieux. Intéressé, il négocie l'apprentissage qui durera 18 semaines. Onii, quant à lui, cherche une personne pouvant l'aider à être plus agile. Il trouve un cirque et demande à ... un passant (!!!) s'il peut lui apprendre. Le passant lui répond, moqueur, d'aller demander aux gens du cirque ! ...

2ème perle

Lors d'une visite de donjon au cours de laquelle Onii et Nagah doivent ramener une carte, Onii se désigne pour dessiner la carte. Je donne les explications de manière parfois si précise que Nagah se moque en disant qu'ils sont bien malin de repérer ça à l'oeil nu sans vraiment s'y intéresser. Le problème étant que la carte ne correspondait à rien de connu, une vraie abomination, une aberration de carte. Elle était tellement réussie que Nagah a découvert tout seul (c'était pas dur hein) les propriétés spéciales de cette carte: perdre les aventuriers osant se servir de la carte. Pour vous faire une idée, l'un des couloirs devant partir à gauche s'est retrouvé à droite et il s'agissait d'une ligne droite devenue demi cercle... ou se trouve donc la logique de la carte? ...


3ème perle

Onii et Nagah étaient à la recherche d'un directeur de cirque. Ils l'ont finalement trouvé dans une prison avec des barreaux. La porte était fermée à clef et Nagah tenta de briser ou d'écarter les barreaux. La solidité du métal eut raison de la force de Nagah et Onii se proposa alors pour l'aider. Nagah se fit donc aider d'Onii et de son squelette, mais rien n'y fait. Onii décide alors d'utiliser son sortilège permettant d'ouvrir ce que bon lui semble...



4ème perle

Onii et Nagah fouillent un donjon parsemé de pièges. Ils arrivent à une chapelle et voient deux urnes, ils envoient une création de Nagah fouiller la deuxieme urne, ayant utilisé une dangereuse méthode pour la première. La créature fait jaillir deux petites nuées de milles pattes, Nagah d'abord effrayé les brûlent toutes d'un souffle de feu magique. Ayant épuisés toutes leurs réserves de nourriture, ils mangent les milles-pattes et parlent de dormir. La créature termine son travail et leur apporte un collier qui se trouvait au fond de l'urne, Nagah et Onii se regardent alors bizarrement et se mettent à rire, ils avaient déjà oublié la cause de ces nuées...



Autre groupe, autres perles, pas moins drôles pour autant... Sacagawea et Gwareg sont cette fois les joueurs de ces perles...

5ème perle

Sacagawea et Gwareg se font enfermés pour trouver un homme en prison, lors de la première nuit, Sacagawea se fait interpeler et doit choisir de tuer un homme de la cellule. Elle refuse et un autre est alors désigné, le lendemain se trouve donc un mort dans la cellule. Les gardes, voyant cela, interviennent et comme personne ne dénonce le coupable, ils veulent envoyer tout le monde au cachot, un cachot spécial, des cellules individuelles et dénuées de lumière. Gwareg devient alors invisible et entraine sa comparse dans son invisibilité, il dit en le faisant qu'il va tenter de voler une arme aux gardes... Et il finit par ne pas le faire, se battant tant qu'il peut pour ne pas faire de bruit en fuyant...

vendredi 12 février 2010

Ôde à ma Grand-Mère

Dernièrement, ma Grand-Mère paternelle s'est éteinte. Malgré que je ne la voyais plus beaucoup, je l'aimais et sa disparition me touche plus que je ne le voudrais. C'est pourquoi j'ai décidé de lui rendre hommage à ma façon, avec un texte fait en y mettant tout mon coeur...

Mamy, car c'est ainsi que je t'appelais,
Toi avec qui j'aurai passé tant de bons moments,
Toi qui me faisait tant de bons petits plats,
Toi qui est partie trop tôt à mon goût,
J'espère que, où que tu sois, tu y sois mieux que sur terre,
Que ce soit une sorte de paradis,
Empli de plénitude mentale et dénué de fatigue physique...
Je ne crois pas en ces choses comme la vie après la mort,
Mais il s'agit là de ma façon à moi de te rendre hommage.
Je t'aime Mamy.