vendredi 27 février 2009

Reprise de la chasse.... et de l'histoire.

Bon, je me suis accordé un peu de temps. Avec les soumonces, le carnaval de Binche et ma petite grippe, me voici maintenant de retour pour continuer cette histoire que tout le monde attend.

Ah oui au fait, il parait que je suis mignon... Ça fait toujours plaisir à entendre, surtout que j'entends l'inverse à longueur de journée presque...

Bref, reprenons notre histoire là ou nous l'avions laissée: Les retrouvailles avec Dali.

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Après s'être confondu en explications diverses, Dali se calme et nous demande ce que nous faisons là. On lui explique en riant parce que ses explications nous ont fait rire et qu'on ne s'en est toujours pas remis. Il décide de nous rejoindre sans qu'on ait eu le temps de le lui proposer.

Maintenant que nous nous sommes retrouvés, nous parlons déjà de nous séparer mais juste provisoirement en nous promettant de se retrouver au soir devant l'hôpital. Nous avons chacun une mission précise, Hanger, connaisseur des milieux mal famés, doit se renseigner sur l'agresseur de l'hôpital. Dali, avec son invisibilité quasi naturelle, doit arpenter la ville dans l'espoir de le retrouver. Quand à moi, je dois me renseigner le plus possible sur la façon de procéder de cet inconnu.

*** La journée se passe et chacun fait son travail consciencieusement, je suppose. ***

Après que le soleil soit aller se cacher derrière l'horizon, nous nous retrouvons donc comme prévu. Hanger avait une étrange tâche rouge sur le front, comme s'il avait passé la journée avec quelque chose serré contre le front. Et il ne dit qu'une chose:

"- Ce type n'est pas connu des bandits de cette ville."

Dali, quand à lui nous apprit qu'il n'était pas parvenu à trouver cette homme. Il n'y a visiblement que moi qui ai apprit quelque chose. En effet, l'homme devait être connu dans cette ville car aucun inconnu à par moi n'avait pénétré l'hôpital. Il devait aussi avoir une lame très longue et très aiguisée pour avoir coupé le mec en deux et avoir coupé aussi le matelas du lit à même hauteur.

Le lendemain...

Cette nuit, un nouveau crime a eu lieu. Même endroit, même mode opératoire, même victime. Il n'y a plus de doute possible, il doit être en ville et il y reste calmement en ayant le moyen de s'assurer que sa cible soit bien morte. Par deux fois maintenant, son crime a été déjoué par les infirmières, rien ne laisse penser qu'il va s'arrêter avec si peu. En plus, la victime a tout oublié des soirées où se sont déroulées les agressions. Nous nous éparpillons une nouvelle fois les tâches; Dali va à nouveau parcourir les rues mais cette fois dans le but de surveiller les entrées et sorties de la ville, juste au cas où. Hanger va faire le tour de l'hôpital pour repérer les coins par où il pourrait entrer et sortir. Pendant ce temps, je dois surveiller la victime des deux précédentes agressions et la protéger.

Boulot facile pour moi, mais long et ennuyant. Mon temps me paraît extrêmement long, je n'ai rien d'autre à faire que regarder une personne dormir. La journée se passe accompagnée de l'apologie de la monotonie, seules deux infirmières sont venues vérifier que le patient restait stable.

Soudain, alors que je m'endors, une ombre se glisse dans la chambre dont les lumières magiques avaient été éteintes. M'emparant de mon bâton, je scrute dans l'obscurité de la chambre pour trouver l'ombre en question. Un bruit retentit, bruit caractéristique d'une lame que l'on dégaine, près du lit du patient. Frappant à l'aveuglette, je sens mon bâton heurter quelque chose, quelque chose de dur, probablement la lame de mon adversaire. Un combat s'ensuit, mon adversaire me paraît faible, à moins qu'il ne cherche pas à me tuer, voire même à me vaincre. Je frappe et je frappe sans cesse, je suis bloqué à chaque coup, c'est énervant.

Subitement, un sifflement rapide file dans l'obscurité. Par réflexe, je place mon bâton en diagonale devant moi et je recule d'un bond. Bon bâton est alors heurter par quelque chose, toujours par supposition, j'en déduis qu'il s'agit de l'épée de mon adversaire. Sans mon réflexe, j'aurais probablement été coupé en deux sans autre forme de procès. L'instant d'après, mon adversaire avait disparu...


Je remercie toutes les personnes qui me soutiennent dans ce projet de conter ma vie en la romançant et toutes les personnes m'ayant aider avec leurs diverses idées pour améliorer la lecture.