mardi 6 avril 2010

Renaissance...

Pour ceux qui prennent l'histoire en cours

Rappel du dernier message concernant cette histoire pour ceux qui lisent régulièrement.


Cela fait trop longtemps que je me languis de cette vie parallèle. Plus de crises, plus de voyages. Depuis ma dernière crise, il ne m'est arrivé que peu de choses et la plupart de ces choses sont insignifiantes. Il y a bien mon père qui a fait une tentative de suicide suite à sa séparation provisoire avec ma mère, mais tout semble redevenu comme avant. Ma mère est revenue, mon père semble jubiler comme si tout ça avait fait partie d'un plan diabolique. Ce weekend, je suis chez des amis, tout se passe si bien que j'essaye de le faire prolonger. Il ne me faut plus en fait que le consentement de mes parents. Comme d'habitude, je fais un "call me" à ma mère, vous savez, ces sms gratuits et limités en nombre par mois disant à la personne de vous appeler car vous n'avez plus de crédits. Elle ne me répond pas, je ré-essaye donc avec le même résultat. J'essaye alors avec mon père qui me téléphone assez vite. Il me dit se trouver à l'hôpital au chevet de ma mère qui a essayé de se suicider.


Le choc. Je me sens bizarre comme si mon âme s'éloignait de mon corps à une vitesse progressive. J'ai l'impression de me voir, comme dans les films, de l'extérieur, je suis mon âme s'éloignant. Tout est clair au départ, puis tout se brouille et finit par s'effacer entièrement...

Qu'est ce qu'il se passe? Les deux personnes m'ayant servi de modèles pour régler mon comportement se montrent soudain d'une lâcheté égoïste sans nom. Car c'est ainsi que je perçois le suicide: lâche vu qu'il ne règle pas les problèmes qui ont conduit à cette situation et égoïste vu qu'il donne nos problèmes à nos proches, en plus de leur causer de la peine, souvent accompagnée de remords pour de ne pas avoir su voir la détresse de la victime. On a déjà bien essayé de me faire comprendre que parfois, ce n'est pas de la lâcheté ou que certaines circonstances excusent ce geste, mais je ne crois pas cette version, pour moi, cela est et restera inadmissible.

Ah! Ma vue revient tout doucement, le paysage a changé. Il ne s'agit plus de la maison de mes amis, il ne s'agit pas non plus de paysages médiévaux. Non, tout ça semble trop évolué pour le Moyen-Âge mais trop vieux pour mon époque. Les lampadaires et les demeures en bois me font penser à la Renaissance.

Si je ne me trompe pas, l'excuse du temps n'est pas valable car si je m'en servais, je me ferait conduire chez les fou, ou alors en prison pour vol de vêtement à un tailleur loufoque. Normal me direz vous, ça pourrait même encore se produire à notre époque. Je pourrais venir d'une contrée lointaine, mais la Renaissance est l'époque des grandes conquêtes alors à moins de trouver un lieu inconnu et qui, par chance, aurait des vêtements similaires, je me ferais enfermer pour une quelconque raison.

Je ne vois donc que deux solutions. La première consiste à assommer un homme de ma carrure et de ma corpulence et lui voler ses habits. Cette solution comporte bien sur certains risques comme celui de me faire prendre avant ou après mon acte, celui de tomber sur plus fort que moi, ou encore celui de ne pas trouver chaussure à mon pied comme on dit. La deuxième serait de me mettre tout nu, tant pis pour les pauvres gens qui auraient à me voir, et prétendre m'être fait dépouiller. C'est risqué aussi, l'attentat à la pudeur doit peser lourd à cette époque. Mais c'est probablement moins mortel que la première solution...

Voilà, ça faisait longtemps que j'avais pas écrit, si vous avez des commentaires, je suis toujours "open" comme disent les anglais, ouvert comme on dit par ici.

vendredi 2 avril 2010

Coup de sang....

Aujourd'hui, la journée s'est bien passée: je me suis levé ce matin, en forme et du bon pieds. J'ai aidé mon père pour sa barrière, tout s'est bien passé, et malgré ce qu'il s'est passé dernièrement, on a rigolé, ça a fait du bien.
Pourtant, je me suis énervé, violemment, contre mon frère. Il était encore en retard ce matin et quand on est rentré, au soir donc, mon père l'a trouvé sur le pc et l'en a délogé: punition pour son retard. Normal quoi, mon frère a râlé et mis le temps pour quitter l'ordi du coup, mon père à fait des remarques supplémentaires. Les réponses de mon frère et l'impassibilité de mes parents m'ont énervés au point que j'en ai empoigné mon frère pour lui dire ma façon de penser.


Je crois que si mes parents ne m'auraient pas arrêté, je l'aurait tué ... enfin pas vraiment hein, je lui aurais juste mis la correction qu'il mérite...